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Nous nous réveillons au son du canon... ou presque. En effet, peu après notre départ, nous avons entendu des coups de canon tirés au large... C'est que la Spezia est le principal port militaire italien, et des bâtiments sont en exercice dans la rade...

Quelque part entre la Spézia et le parc de Cinque TerreDu coup, la traversée de la Spezia que nous effectuons dans la matinée n'est pas des plus enthousiasmantes... Des militaires, des chantiers navals, des bateaux de guerre... Heureusement, dès que nous sortons de la ville ça redevient agréable. La route est large mais il y a peu de circulation. Nous montons dans un premier temps au dessus du port et de la rade, puis peu à peu, celle-ci disparaît cachée par une avancée rocheuse, pour ne plus laisser que la mer immense s'étaler devant nos yeux. On peut également admirer les montagnes au fond pendant la première partie de la montée.

L'arrivée sur RiomaggioreNous atteignons après le passage d'un tunnel la limite du parc naturel de Cinque Terre. La route est perchée en haut des falaises, 300 mètres au dessus d'une eau bleue qui donne bien envie. Nous décidons de descendre à vélo dans le premier des 5 villages qui donnent leur nom au parc classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il s'agit de Riomaggiore.

La descente vers le village est très agréable (évidemment) mais nous espérons bien ne pas avoir à remonter tout de suite parce que c'est drôlement raide !

Le coin pour le déjeuner....Une fois en bas, nous découvrons un petit village de pêcheurs, très coloré. Des ruelles minuscules où ni les voitures ni même les vélos ne peuvent circuler (à cause des escalier). Au départ, nous comptions rejoindre les autre villages en parcourant la via de l'Amor qui est un sentier de randonnée à flanc de falaise et qui relie les 5 villages. Malheureusement, nous étions mal renseignés, et il n'est pas possible de le parcourir à vélo.

Nous avons donc pique niqué au bord de l'eau peu après le port. Si tant est qu'on puisse appeler ça un port tellement c'est minuscule ! A peine de la place pour une dizaine de barques de pêcheurs aux couleurs chatoyantes !

Après nous être renseignés un peu à l'office de tourisme, nous décidons de ne pas remonter à vélo, mais d'emprunter la ligne de train qui relie La Spezia à Gêne et passe par les 5 villages grâce à des tunnels creusés dans la montagne. On imagine le travail de titans pour réaliser cela et le résultat est vraiment chouette. Les gares sont plus ou moins souterraines et ne dénaturent pas du tout le paysage. La ligne de chemin de fer non plus ! En plus, le tarif est plus que modique, sans doute pour inciter les gens à ne pas prendre la voiture et le train est accessible aux vélos. Que demander de plus ! Des passages fréquents du train ? Eh bien c'est le cas aussi !

Nous descendons à Porto Rosso qui est le dernier et le plus gros des 5 villages. C'est aussi celui qui doit être le plus accessible par la route et il y a du coup pas mal de monde.

Gérard et moi sur la via de l'AmorLà-bas, nous décidons de poser nos vélos que nous attachons sur le port, et d'aller marcher un peu sur la via de l'Amor pour rejoindre le quatrième village, Vernazza situé à 7-8 km de là.

Après nous être acquittés des 2 euros réglementaires par personne,  nous voilà donc en route sur un minuscule sentier. c'est parfois bien escarpé. Tantôt à l'ombre, tantôt au soleil. La vue sur la mer et les falaises est superbe. Nous passons le long de cultures en terrasse. Des citronniers, des figuiers, des vignes. Il y a aussi quelques agaves en fleur. Les falaises entre Porto Rosso et Vernazza

L'arrivée sur VernazzaNous arrivons bientôt au dessus de Vernazza et ça a l'air bien sympathique. Le village est encastré dans une petite crique, et du haut nous voyons une petite place où nous espérons bien pouvoir goûter les bonnes glaces italiennes.

Cet espoir était fondé puisque dès notre arrivés, nous cédons à l'appel d'une gelateria pour reprendre quelques forces. Nous déambulons un peu dans le village que l'on sens à la fois touristique et préservé. Il y a une maison de pêcheur avec le matériel entreposé devant et entourée par 2 échoppes de produits locaux plus spécialement destinés aux touristes.

Avant de partir, nous prenons une deuxième glace qui ne tiendra même pas jusqu'au début du sentier... et nous rentrons à Porto Rosso. Sur la route, nous ratons le coucher de soleil qui a lieu derrière une falaise alors que nous l'espérions sur la mer. Cela dit, le ciel avait tout de même des couleurs superbes.

Gérard fait des blagues...Une fois sur le port, nous décidons rapidement que c'est là que nous passerons la nuit, à la belle étoile. Évidemment, il y a d'abord eu la traditionnelle plâtrée de pasta agrémentées cette fois ci d'une sauce aux fruit de mer. Il y a un peu de passage sur le port et nous attendons un peu avant de nous installer. Nous en profitons pour faire un petit tour au bout de la jetée, et Gérard de s'asseoir sur une bite en faisant une blague qui va bien...

Le bivouac à la belle étoile sur le portLa nuit a été bonne, le petit vent frais est super agréable et mis à part le bruit fait par des pêcheurs qui sont rentrés vers 4 heure du matin et que les boules Quiès n'ont pas complètement filtré, j'ai super bien dormis. Je crois que ça a été le cas pour les autres aussi d'ailleurs !

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