











| Malgré une nuit plus agréable que ce que j'avais imaginé, nous sommes réveillés de bonne heure par la lumière et le bruit de la ville qui commence à s'activer. Et pourtant, nous avons du attendre en nous promenant dans les rues que les cafés ouvrent, car il était encore trop tôt !
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Notre impression de la veille se confirme. Porto Rosso tiens largement plus de la ville que du village. Il y a même des rues où les voitures peuvent circuler, et tout a l'air accessible à vélo !
Nous prenons finalement notre petit déjeuner à une terrasse, café, cappuccino, croissants, beignets et autres pâtisseries nous mettent rapidement de bonne humeur pour la journée. |
 Après ça, nous voilà partis en direction de Lévanto où nous devons prendre le train pour Milan. L'itinéraire commence bien sur par la remontée jusqu'à la route principale... C'est rude mais on est en forme vu que c'est le matin et son sort est rapidement réglé. Ensuite, c'est de la descente quasiment tout le long sur une petite route de montagne où Gérard et moi avons joué à courser une de ces petites camionnettes à 3 roues que l'on voit fréquemment en Italie !
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Une fois à Lévanto, nous trouvons la gare plutôt facilement, il y a un train pour Milan peu de temps après et tout se goupille bien. On a quand même du réclamer pour avoir le tarif groupe (qui commence à partir de 3 personnes). Heureusement que Delphine s'était renseignée ! On a aussi failli monter dans le mauvais train mais finalement ça a bien été et à part que les vélos démontés en housse étaient un peu encombrants, le voyage s'est bien passé.
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C'est notre seconde arrivée à la gare de Milan (toujours aussi moche) et notre technique de montage des vélos et de passage des escalators est maintenant rôdée. Nous décidons de faire un petit tour dans la ville et de trouver une carte de la région plus correcte que celle dont nous disposons pour aller chez Alessandra.
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Côté enfer du cycliste, Milan n'est pas bien loin derrière Pise ! Surtout quand aux voitures on rajoute les rails du tramway et les pavés glissants sous la pluie... ça devient vite casse gueule. Nous passons par la galerie Victor Emmanuel II où Delphine dégotte une carte de la région des lacs. Nous faisons un petit tour dans une ville sans grand intérêt apparent et puis nous voilà partis pour Arlate.
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Le départ est un peu galère et sortir de Milan sans devoir emprunter de rocade automobile est bien technique ! Cela dit, à part une petite erreur de parcours, nous nous en sortons plutôt bien... La météo pluvieuse n'arrange rien et c'est quand même pénible. |
 Nous finissons par atteindre la campagne mais il fait gris, Delphine a un peu mal au ventre... bref c'est loin d'être le meilleur moment du trajet. Heureusement qu'on peut se remonter le moral en pensant qu'on va retrouver des gens sympathiques le lendemain !
Nous plantons finalement le bivouac dans un champ en friche bien en retrait de la route où nous passons notre dernière nuit sous la tente. |

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