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Nasa - Dalavardo

Comme prévu, nous décollons de bonne heure, c'est à dire vers 9h15 car c'est une grosse étape qui nous attend ce jour.

Jenna a creusé un bon trou pour se protéger de la neigeHeureusement, le vent est tombé et nous décidons de prendre la route initialement prévu malgré la neige qui tombe à gros flocons et la visibilité plus que médiocre.
Le masque est de rigueur pour y voir quelque chose...Heureusement, il y a le GPS et l'instinct des chiens qui nous mène à bon port hors des pistes. L'ambiance est assez incroyable car le blanc nous entoure de toute part. Au sol, en l'air, à 360° et dans toutes les directions, sans qu'il soit possible de distinguer vraiment la limite entre le ciel et le sol... J’ai l'impression d'être dans l'espace sauf que c'est blanc au lieu d'être noir. Ce jour là, masques et passe-montagnes sont de rigueur...
Milou a l'air bien concentré sur cette photoL'avantage, c'est que la neige fraîche est parfaite et que les traîneaux glissent dans un silence absolu provoquant parfois l'envol de quelques lagopèdes restés invisibles jusqu'au dernier moment. Nous naviguons ainsi sur des plateaux à près de 1000 mètres d'altitude puis entamons la descente vers Dalavardo. Dans un premier temps, il est décidé de se passer de la pause de midi car il fait froid et il neige abondamment. Seulement, au fur et à mesure de la descente, le neige devient très mauvaise : elle ne porte rien du tout. Les chiens s'enfoncent jusqu'aux épaules et s'emmêlent sans cesse. Nous nous enfonçons jusqu'au bassin en allant les dépêtrer, les ancres à neige ne tiennent pas et François prends quelques bons coups de sang devant tout ça...
Comme tout ne peux pas aller mal, la météo s'éclaircit un peu et nous décidons finalement de faire une pause à Vindelkroken pour attendre Philippe, laisser les chiens se reposer et déjeuner. Il arrive bientôt en pestant de nombreux jurons sur cette neige qui ne vaut rien... Heureusement, les pâtes de midi apaiseront tout le monde et la neige sur la suite est un peu meilleure car nous suivons une piste de motoneige et elle est donc un peu damée par les passages successifs. Nous suivons donc la piste de meilleure humeur que le matin... nous apercevons des traces d'élan, Philippe et ses chiens ont retrouvés la forme, sauf que sur la fin, la piste ne mène pas à Dalavardo mais devant un gros tas de planches destiné à la construction d'un pont et emmené là par des motoneiges...
La neige sur DalavardoNous les maudissons (surtout François avec le langage imagé qu'il a dans ces moments là...) et devons donc rebrousser chemin et cela rallonge encore le parcours de 2 ou 3 kilomètres ce dont personne n'avait besoin... surtout que cela nous conduit encore a traverser de la neige pourrie sur une heureusement courte portion. Cela nous apprendra a ne pas vérifier plus souvent notre itinéraire avec le GPS et la carte, c'est un peu le coup des Dupondts dans "Tintin au pays de l'or noir"... voilà ce qui arrive quand on suit la piste trop passivement. Nous arrivons finalement à Dalavardo vers 19h, les croquettes sont heureusement toujours là.
Pepper prends de plus en plus ses aises...Tout le monde passe une bonne soirée et s'installe confortablement car le lendemain sera une journée de repos bien méritée pour les chiens et aussi pour nous. Pepper n'a pas été celui qui s'est installé le moins confortablement puisqu'il a carrément squatté un des lits du refuge : celui de son maître évidemment !
La carte de l'étape
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